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Page:Lumet - La Vie d’un, 1897.djvu/24

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un rythme, arrachent une fleur, mutilent la beauté. Tranquilles sacrilèges, ils dépouillent les sauges, les menthes, les étables, ils blasphèment les crépuscules qui l’ont doué du rêve, les grasses terres rouges qui l’infléchirent aux sillons, l’espace qui lui fit la poitrine large et les muscles solides, et ce site par lequel il s’épanouit harmonieux. —


Le père courut à sa recherche. Il le trouva tapi contre un chêne comme une bête rendue. Quoiqu’il fût opiniâtre, avec des larmes il supplia qu’on lui permît de rester à la ferme. En présence des laboureurs, son père le brutalisa, et la marâtre répandit des cris de recul qui maudissaient l’enfant ingrat. Les belles-sœurs