Page:Lumet - La Vie d’un, 1897.djvu/41

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tonnerre, elle éclaire les ténèbres profondes, s’évase, s’éparpille et retombe avec grâce en corolles d’apothéose. Et tout s’éteint ; seule, une flammèche plus tenace, vacille sur la carcasse de l’allégorie qui grimace, lamentable.

La foule béante sous le charme hésite, lentement, à regret, se fendille, et s’écoule dans la nuit plus opaque.


Ils gravissent un sentier qui conduit à l’avenue du Trocadéro, et ils longent l’hôtel de Wilson, le gendre de Grévy qui fut président de la République.

Le spectacle de cette cohue extasiée l’agite de sentiments qui bouillonnent, et brusque, il s’épanche :

« Sais-tu qu’il est heureux que le peu-