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Page:Lumet - La Vie d’un, 1897.djvu/51

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chose, de ceci ou de cela, de n’importe quoi, devant ses collègues qui étaient ses égaux.

Entièrement pris par la passion des livres, il avait négligé la femme. Comme il ne pouvait être en rien inférieur aux autres, il choisit une maîtresse jolie, et huppée dans la galanterie. À Fénelon, il était logé, nourri, chauffé, et il recevait cent francs par mois. L’instituteur lui envoyait quelqu’argent. Sur la recommandation du cousin, un tailleur consentit du crédit. Il toucherait une petite somme de la succession de sa mère, à sa majorité.

Ses collègues l’incitèrent à des dépenses et à des plaisirs. Il crut les entraîner lorsqu’il était conduit. Il se livra aux cartes, aux cafés, aux filles. Il soignait sa toilette.