Page:Lumet - La Vie d’un, 1897.djvu/65

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leur morgue fade dans les alcôves et les cabarets hauts cotés ? —


— Charles me surprit un après-midi de février. Il était libéré de la veille. « Du rabiot, mon vieux », m’expliqua-t-il. Je fus effrayé de son maintien. Louche, les épaules fuyantes, les regards sournois, il tournait dans ma chambre de travail, mal à l’aise des bibelots et des tentures. Ses lèvres avaient un pli jaloux ; j’étais un ennemi.

Je lui demandai ce qu’il espérait entreprendre ; il me répondit qu’avant toute démarche il allait partir au Berry pour réclamer l’héritage de sa mère. Et brusquement, il me dit adieu sans me tendre la main. — J’ai appris les péripé-