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ment de Vaucluse, et M. Henri Luneau ne craint pas d’avancer que, s’il fallait prouver cette assertion, les preuves à l’appui ne lui manqueraient pas[1].
« La meilleure preuve, nous dit-il dans une note qu’il nous a fait parvenir, est celle-ci : pendant les mois de novembre, décembre et janvier derniers, mon cheval a vécu, pour ainsi dire, au milieu d’animaux atteints de typhose, il a mangé et bu souvent leurs restes, et jamais il n’a eu la moindre indisposition. »
Il suit de là que l’hypothèse des germes organiques, comme cause première de la typhose, perd la majeure partie de sa valeur, à moins que l’on ne suppose, « que cet être animé ne parcourt pas toutes les phases de son existence chez les solipèdes (M. Lafosse). »
- ↑ Les maladies épizootiques dans Vaucluse, p. 60.