Page:Luneau - La forme abdominale de la typhose dans Vaucluse.djvu/55

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fis et continue à faire. Depuis cette époque, j’ai eu quatre chevaux à traiter, deux étaient presque morts quand je fus appelé ; les deux autres, dont la maladie était moins avancée, guérirent ; sept à huit jours après, tous signes maladifs avaient disparu, sauf la couleur jaune des yeux[1]. »

Traitement prophylactique. — Le but de ce traitement est de rendre l’invasion de la maladie plus difficile et plus rare, et de sauvegarder d’une affection imminente tous les animaux susceptibles d’en être atteints.

La prophylaxie diététique, la seule applicable ici, consiste simplement à tenir éloignées les causes capables de favoriser le développement de la maladie. On arrive à un pareil résultat en mettant strictement en pratique tous les préceptes qui nous sont enseignés par l’hygiène. Nous allons simplement indiquer et résumer ces préceptes sous forme de règles à suivre, qui sont :

1° Éviter de soumettre les animaux à des travaux trop pénibles et pendant un temps trop long, surtout lorsqu’ils sont jeunes ou débilités ;

2° Leur donner une nourriture suffisante, alibile, légèrement tonique, composée de fourrages de bonne nature, de paille, de grains et de farine ;

3° Maintenir l’intégrité des fonctions de la peau par tous les moyens connus ;

4° Placer les animaux dans des écuries convenablement aérées, tenues proprement et munies d’excellentes litières.

  1. Les maladies épizootiques dans Vaucluse, p 25.