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Et vous tous qui tenez une plume, — gens d’esprit et savants, — n’oubliez pas que vous êtes les fils — de ceux qui parlaient le breton ! —


N’entendez-vous donc pas dire — que notre langue, la plus ancienne, peut-être, — qui soit au monde, notre langue bien-aimée, — doit mourir ? N’entendez-vous pas cela ? —


Eh ! bien donc, vous tous enfants de Breiz, — maintenant portez haut la tête, — et parlez et écrivez avec foi — la vieille langue qui ne mourra jamais ! —


Du pays lointain où le soleil se lève, — elle est venue avec nous dans ce pays, — et les enfants de Breiz doivent la parler tous, — aussi longtemps que le soleil nous éclairera. —