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Page:Luzel - Bepred Breizad.djvu/31

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— Oui, ce pays-là c’est Breiz-Izell. — Ramier bleu, qui voles — à tire-d’ailes du côté de mon pays, dis, ô ramier, — le bonjour à ma douce Môna. —

— Dis-moi, connais-tu le pays, − où l’on aime toujours les anciennes coutumes, — où l’on prie encore dans les églises, — et dans les cimetières sur les tombes ? —

— Oui, ce pays-là c’est Breiz-Izell. — Ô nuage, poussé par le vent, — descendez un peu jusqu’à terre, — et emportez-moi jusqu’à mon pays ! —

— Dis-moi, connais-tu le pays, — où l’on chante de vieux gwerz et des sônes, — le soir, au coin du foyer, — en souvenir des exploits des ancêtres ? —