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III
ROBARDIC LE PÂTRE
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Selaouit hol, mar hoc’h eus c’hoant,
Hag e clevfet eur gaozic koant,
Ha na eus en-hi netra gaou.
Mès, marteze, eur gir pe daou.
Écoutez tous, si vous voulez,
Et vous entendrez un joli petit conte,
Où il n’y a pas de mensonge.
Si ce n’est, peut-être, un mot ou deux.
IL y avait une fois un jeune garçon, resté sans père ni mère, et qui vivait de la charité publique. Il avait quinze ou seize ans et était bien constitué et bien portant. Mais, il n’aimait pas le travail, et l’on commençait à se lasser, dans le pays, de le nourrir ainsi à rien faire. Robardic (il s’appelait Robardic), voyant qu’on le recevait de jour en jour plus mal, dans les fermes et les manoirs où il avait trouvé, jusqu’alors, de la bouillie d’avoine et de bonnes