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— Ce n’est pas tes rentes que je cherche,
C’est la vengeance de ma sœur de lait que je demande ;
Il me faut la vengeance de ma sœur de lait,
Qui a été élevée dans ma maison ! —
— Elle est là-bas dans le jardin
Sous la tige de l’if ;
Enterrée sous le tronc de l’arbre,
Si vous ne croyez, allez-y voir ! —
Il n’avait pas fini de parler
Qu’il l’a passé au fil de son épée :
— Marquis de Coatredrez, je vous apprendrai
A enlever les jeunes filles sur les chemins ! —
Dur eut été le cœur de celui qui n’eut pleuré,
S’il eut été au manoir de Goatredrez,
En voyant rougir le plancher
Par le sang du marquis, qui coulait !
Chanté par Marie-Josèphe Kerival.
Keramborgne, 1848.
Keramborgne, 1848.
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