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IV

  Les voilà fiancés et mariés,
Puisqu’ils étaient choisis par Dieu.

  — Mon frère de lait, tu as eu
Une chance que tu ne méritais pas :

  Tu as eu celle qui possède cinq mille écus de rente,
Et toi tu n’as pas un sou vaillant !

  Voilà l’héritière,
Grâce à ma lance et à mon épée ;

  S’il lui arrive autre chose que du bien,
Je tremperai mon épée dans ton sang ! —


Chanté par Jeanne-Yvonne Le Merle, femme de 75 ans,
et écrit par mon oncle, J. M. Le Huerou,
à Kernigoual, dans la commune de Prat. — 1836.


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