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Page:Luzel - Gwerziou Breiz-Izel vol 2 1874.djvu/258

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  Elle me répondit :
Marquise ici vous ne serez point ;

  Marquise ici vous ne serez point
Si ce n’est en attendant mieux.

  — Elle sera retirée de l’eau,
Et enterrée au haut du chœur,

  Comme si elle avait été ma femme ;
Si elle avait vécu, elle l’aurait été ![1][2]


Recueilli à Plougonver.




  1. Comme on le voit, dans cette version, le poëte suppose que Jeanne Riou aurait encore parlé après sa mort, pour faire connaître la raison qui l’avait portée à se donner la mort.
  2. Ce gwerz n’est qu’une version du précédent, avec changement du nom du héros. Il est difficile de savoir si l’enlèvement qui en fait le sujet doit être attribué à un seigneur du Cludon, ou du Boisriou. Le château du Cludon, en breton « Ar C’hleuniou » et par corruption « Ar C’leand, » était situé dans la commune de Plongonver (arrondissement de Guingamp), où l’on en voit encore les ruines. Il appartenait à la famille de Kergolai. La famille du Boisriou existe encore en Bretagne. Il y a plusieurs maisons nobles de ce nom, mais je n’en connais pas en Pédernec. Le château du Boisriou, dans la commune de Trévou-Tréguignec, canton de Perros-Guirec, est encore habité par une famille de ce nom.