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Ils aperçurent la coiffe de la bergère,
Avec une mèche de cheveux blonds dedans.

Le Fermier Marco disait,
À sa petite bergère, quand il la vit :

— Petite bergère, ô mon Dieu,
Petite bergère, où es-tu ?

Petite bergère, lève la tête,
Et tourne vers moi ton regard.

— Comment pourrais-je lever la tête ?
Mon petit cœur est sur mes genoux.

Fermier Marco si vous m’aimez,
Vous érigerez un calvaire à ma place ;

Et vous y marquerez ma vie,
Vous direz que je suis sainte et martyre.

Le dernier mot qu’elle dit,
Ce fut dans le cimetière de la Trinité,

Pour (recommander) de lui élever un tombeau
Et de marquer dessus sa vie ;

De marquer dessus sa vie,
Et de dire qu’elle était sainte et martyre !….


Chanté par Jeanne Keraudren,
Pluzunet, 1867.