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Page:Luzel - Gwerziou Breiz-Izel vol 2 1874.djvu/414

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II

  Le jeune clerc souhaitait le bonjour.
En arrivant dans la maison de son père :
— Bonjour et joie à tous dans cette maison.
Ma mère et mon père où sont-ils ?

  Ma mère et mon père sont-ils en bonne santé ?
Mes sœurs, où sont-elles allées ?
Sa mère répondit alors
Au jeune clerc, quand elle l’entendit :

  — Elles sont allées toutes les deux à l’aire-neuve,
Je ne pense pas qu’elles reviennent à la maison, aujourd’hui ;
Je ne pense pas qu’elles reviennent à la maison, aujourd’hui,
Car je leur en ai donné la permission.

  Et pendant qu’ils étaient à leur compliment,
La jeune fille entra :
— Voilà la fille aînée,
Ta sœur Jeanne, il me semble.

  — Mon père, ma mère, j’étais venu vous prier
De venir assister à ma première messe ;
À présent je vous dis de ne pas venir,
Car il me faudra aller jusqu’au pape !

  Sa mère disait alors
Au jeune clerc, en l’entendant :
— Asseyez-vous ici, jeune clerc,
Pour que j’entende votre sentiment (pensée).

  — Jamais personne ne saura cela,
Si ce n’est le prêtre qui m’absoudra !
Le jeune clerc faisait ses adieux
À ses parents, ce jour-là :

  — Adieu, ma mère, adieu, mon père,
Et bonne aventure (chance) à mes sœurs ;
Et bonne aventure à mes sœurs,
Jamais ne vous reverront mes yeux !

III

  Le jeune clerc disait
En arrivant à la porte de la cour du pape.
— Dites-moi, portier,
Le Saint-Père n’est-il pas à la maison ?