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LA MARQUISE DE GUERRANDE
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I

Le marquis de Guerrande disait,
Quand il resta malade sur son lit :
— Si j’avais du papier et de l’encre,
J’aurais écrit une lettre ;

J’aurais écrit une lettre,
(Pour dire) à la marquise de venir à la maison….
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Quand la lettre lui arriva,
Elle était dans la salle, à prendre ses ébats ;
Elle était dans la salle, à prendre ses ébats,
Quatre jeunes demoiselles (étaient) avec elle.

Elle ne l’avait pas à moitié lue,
Qu’elle demanda un escabeau pour s’asseoir :
— Attelez dix chevaux au carrosse,
Pour aller à Guerrande, cette nuit.

II

La marquise souhaitait le bonjour,
En arrivant dans la ville de Belle-Isle :
— Bonjour à vous, habitants de Belle-Isle,
Comment va monseigneur le marquis ?

— Nous n’avons pas été à Guerrande,
Depuis le dernier paiement.
La marquise souhaitait le bonjour,
En arrivant au bourg de Ploegat :

— Bonjour à vous tous, habitants de Ploegat,
Comment va monseigneur le marquis ?
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La marquise souhaitait le bonjour
En arrivant à Guerrande :