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JEAN LE GALL
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I

  Jean La Gall, de Brélévenez,
(Est) le plus beau jeune homme qui marche : (qui existe)
Il est la fleur des prêtres,
De la noblesse et des bourgeois.

  Il est la fleur des prêtres,
De la noblesse et des bourgeois,
Des laboureurs, des artisans,
À la fin du gwerz vous le verrez.

II

  Jean Le Gall souhaitait le bonjour,
En arrivant à la linerie :[1]
— Bonjour et joie à tous dans cette maison.
Ma douce Françoise où est-elle ?

  Et le père de famille disait
À Jean Le Gall, en l’entendant :
— Approchez-vous du feu,
Et vous la verrez tout-à-l’heure.

  Le fils du sacristain souhaitait le bonjour,
En arrivant à la linerie :
— Bonjour et joie à tous, dans cette maison,
Ma douce Françoise où est-elle ?

  Et le père de famille disait
Au fils du sacristain, en l’entendant :
— Approchez-vous du feu,
Et vous la verrez, tout-à-l’heure.

III

  Le fils du sacristain disait,
En arrivant dans le champ :
— Jean Le Gall, mon camarade,
Nous voici deux bons gars ;

  1. Voir la note à la fin de la pièce.