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Car vous ne mourrez pas tous,
Un de vous sera tué,
Et mis dans le pot à bouillir,
Pour donner à manger aux autres !
La pauvre femme disait,
En saisissant un de ses enfants :
— Vierge Marie, aidez-moi,
Je vais commettre un grand péché !
Elle n’avait pas fini de parler
Que la Vierge entra dans la maison :
— Arrête, arrête, misérable,
Tu ne songes pas à ce que tu fais !
Laisse ton enfant vivre,
Tu auras de la nourriture pour lui donner !
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III
Et trois mois n’étaient pas écoulés
Que la femme riche était à chercher son pain ;
Que la femme riche était à chercher son pain,
Et la femme pauvre était devenue riche ![1]
Chanté par Marguerite Philippe.
- ↑ Voir La Veuve pauvre, — 1er vol, page 81.