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  Et apportez-moi ma plus belle ceinture,
Afin que je sois légère et mince pour paraître devant lui. (bis)

III

  Quand il entra dans la salle, elle le salua :
— Salut à vous, dit-elle, monseigneur le comte mon époux, (bis)

  Salut à vous, dit-elle, monseigneur le comte mon époux,
Voici sept ans passés que je ne vous avais vu. (bis)

  — Et à vous pareillement, dit-il, demoiselle effrontée,
Vous n’êtes pas celle qui m’était fiancée. (bis)

  Vous n’êtes pas celle que j’avais choisie pour épouse,
C’est la fille aînée d’ici que je veux voir, (bis)

  — Je crois, dit-elle, que vous êtes troublé par le vin,
Je suis la fille aînée qui vous est fiancée, (bis)

  — Retire-toi, vite, de devant mes yeux,
Ou je vais tremper mon épée dans ton sang ! (bis)

IV

  La vieille disait, dans la chambre de sa fille aînée :
— Dieu ! dit-elle, ma fille, que ferons-nous, à présent ? (bis)

  Dieu ! dit-elle, ma fille, il faudra paraître devant lui. (bis)
Votre sœur est dans la salle, il menace de la tuer ! (bis)

  — Tenez, ma mère, dit-elle, prenez mes clefs,
Et allez me chercher mon habit noir de deuil ; (bis)

  Et allez me chercher mon habit noir de deuil,
Il sera bon assez pour aller à la mort ! (bis)

  Quand elle entra dans la salle, elle l’a salué :
— Salut à vous, dit-elle, seigneur comte mon époux ; (bis)

  Salut à vous, dit-elle, seigneur comte mon époux,
Voici sept ans passés que je ne vous avais vu. (bis)

  — À vous pareillement, dit-il, princesse, comment vous portez-vous ?
Vous êtes bien timide, puisque vous n’approchez pas. (bis)

  Je vous trouve bien changée depuis que je ne vous ai vue,
Votre joue est bien bleue, et le coin de votre front est rouillé ; (bis)