n cultivateur mourut, en laissant trois fils.
Il n’était pas riche, mais il avait pourtant
un peu de bien. De ses trois fils, l’aîné
était prêtre, le second, notaire, et le plus jeune était
resté à la maison avec son père, et il travaillait la
terre, comme lui. Comme ils ne pouvaient pas
s’entendre pour partager entre eux le peu que leur
avait laissé le vieillard en mourant, le plus jeune,
le laboureur, dit aux deux autres :
— Allons trouver un homme de loi à la ville.
Et ils se rendirent à la ville la plus voisine. Comme ils étaient en route tous les trois, se chicanant, ils rencontrèrent dans un carrefour un vieillard à barbe longue et blanche, qui leur dit :
— Où allez-vous ainsi, les gars ?
— Nous allons à la ville, grand père, trouver un homme de loi, pour nous faire le partage des biens que nous a laissés notre père en mourant, puisque nous ne pouvons pas nous entendre.
— Cela vous coûtera de l’argent bel et bien,