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Page:Luzel - Légendes chrétiennes, volume 2, 1881.djvu/69

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mort mon bel enfant, mon fils chéri ? Ah ! prenez plutôt tout ce que nous possédons, seigneur ; prenez tout, et laissez-moi mon fils !

— « Madame, reprit le vieillard, consolez-vous, et cessez de pleurer de la sorte ; votre mari a promis à Dieu la moitié de tout ce qu’il possède ; Abraham a été sur le point de sacrifier son fils : obéissez à Dieu, et buvez la coupe. »

Ayant ainsi parlé, il tira un couteau. À cette vue, la mère s’évanouit et tomba par terre ; la mère s’évanouit et tomba par terre, et le père, inquiet, ne pouvait retenir ses larmes.

Au moment où le vieillard allait frapper l’enfant, un dame entra soudain, et, après elle, un évêque rempli de majesté :

— « Arrête, vieillard ! s’écria-t-il, car Dieu ne leur demande que leur bonne volonté. »

Alors la mère revint à elle, et l’évêque lui dit :

— « Retirez-vous un peu dans votre chambre, et laissez-nous avec votre mari et votre fils, car nous avons quelque chose à leur dire ; dans un moment, vous viendrez les rejoindre. »

Alors la grande dame parla de la sorte au seigneur :