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   Quand allait René Lambal par le bois,
Ou aurait pu suivre (ses traces), à son sang.

   Quand allait René Lambal par la route,
On aurait pu suivre (ses traces) tout du long,

   René Lambal disait,
Chez lui, à sa mère, quand il arrivait :

   — Faites mon lit, et faites-le commode,
Car mon cœur est mal à l’aise ;

   Car mon cœur est mal à l’aise,
Il mord, le chien de ma maîtresse.

   — Rien des fois je vous ai mis en garde
Contre le derrière des chevaux ;

   Contre le derrière des chevaux,
Contre le devant des filles !


Chanté par Marguerite Philippe, — 1868.
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RENÉ LAMBAL
(DEUXIÈME VERSION)
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I

   René Lambal, le garçonnet,
Va tous les jours, après son souper ;

   Va tous les jours, après son souper,
Conduire ses chevaux (aux champs), tout seul.

II

   Renée le Fur disait
A son frère aîné, un jour fut :

   — René Lambal a été ici,
Je ne sais comment me débarrasser de lui.