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Page:Luzel - Soniou Breiz Izel vol 2 1890.djvu/67

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   Quand je fus arrivé chez le vicaire, que je lui eus conté mon affaire,
Le voilà de se moquer de moi : le vicaire me dit :

   — « Eh quoi ? fils de pute, baveux, si ta femme est en mal (d’enfant),
Ce n’est pas des prêtres qu’il te fallait venir chercher, cocu ! »

   Je m’en retournai à la maison, alors, à peu près comme
__________________________________un homme affolé,
Et empoignai une énorme trique, dans l’intention de rosser ma femme.

   Mais, comme j’allais la rosser, survinrent son père, sa mère,
— « Comment ! dirent-ils, homme barbare, n’as-tu pas honte ?

   Comment ! dirent-ils, barbare, n’as-tu pas honte ! Alors même que tu n’aurais pas fait l’enfant, elle n’en a pas moins
__________________________________ de peine à le mettre au monde !


Chanté par Marguerite Philippe.
__________


FRANÇOIS SIMON.
____


I

   Monsieur de Kerjean[1] a fait
Ce que ne ferait personne au monde.
____Oh ! gué, la violette !
____Cinquante-six, six francs par an,
____La violette oh ! gué, ici !

   Monsieur de Kerjean de Léon
A fait faire une chambre en laiton ;

   A fait faire une chambre en laiton,
Pour mettre sa femme à l’abri de Simon.

   Il eût aussi bien fait de n’en rien faire,
Car il (Simon) la trouvera cependant.

   Il la trouvera cependant,
Dans une chambrette, au bout de l’avenue.

  1. D’autres chanteurs disent : M. de Lesquiffiou, ou M. de Lezhildri, ou M. de Penangêr.