— « Je ne veux pas aller, toute seule, — chercher du feu à Kercabin, — car le seigneur est à la maison, — et il me casserait mon brasier[1].
De Kercabin et De Rosambo, — sont camarades tous les deux ; — sont tous les deux camarades, — en fait de vin et de femmes.
Le vieux seigneur de Kercabin — est le plus habile danseur qui exista jamais ; — le seigneur de Kercabin et ses garçons — danseraient sur un plat.
À Kercabin il y a une belle salle — où vont danser les jeunes gens ; — et le vieux seigneur et ses garçons — apprennent à danser à ceux qui ne le savent pas.
À Kercabin il y a une chambre — toute pleine de bagues d’argent, — bagues d’argent et bagues d’or, — pour séduire les pauvres jeunes filles.
Il n’y a pas de jeune fille en Plouëc — qui ne possède un beau corset ; — un beau corset de toile fine, — venant du seigneur de Kercabin.
Il n’y a pas de jeune fille en Ploëzal — qui n’ait un beau schal ; — un beau schal rouge ou violet ; — c’est le vieux seigneur de Kercabin qui les a tous payés.
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Me na inn ket ma unan
Da Gercabin da gerc’had tân,
Rag ann aotro a zo er gér,
A dorfé d’inn ma brazouer.
Variante. — A dronzfe d’inn ma davanzer. —