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bas, et invite Julie à l’embrasser, c’est-à-dire à placer sa tête entre les cuisses anglaises et à les serrer dans ses bras ; ensuite à se coucher un peu vivement et à faire un effort du cul pour relever ses jambes !

Nos jeunes polissons font souvent cette petite manœuvre, qu’ils appellent pet-en-gueule.

Nous ne pûmes nous empêcher de rire de l’activité des deux actrices. Tandis que dura cette scène originale, il est constant que milord eut toujours le nez sur le con de Julie et que celle-ci eut la bouche sur les couilles de son combattant. Ce conflit, qui dura une demi-heure, n’en donna pas plus de ressort à la flèche anglaise. Je plaignis Julie, qui suait de fatigue, et me retirai pour éprouver mon nègre, à qui j’avais fait le mot.

Le compère, qui se doutait que je ne l’avais prévenu que pour lui donner du plaisir, m’attendait avec impatience dans l’appartement que je lui avais désigné. En y entrant, je le trouvai prêt à l’ouvrage ; le matelas préparé, les habits dans un coin, les…

Je fus presque surprise de le voir me sauter au cou, m’enlever sous les fesses, m’étendre sur l’autel, lever mes jupes…

— Es-tu donc pressé, camarade ? lui dis-je.

— Jugez-en, répond-il en me montrant un vit dont la force est très rare.

Mais avant d’y goûter, j’étais curieuse d’en parcourir toutes les dépendances.

— Je vois, repartis-je, que tu es un bon enfant ; il faut