Elle répond : — Je ne sais ce que c’est :
Toutes les nuits nous faisons des apprêts :
Mon mari se met sur mon ventre.
— Fort bien, dit la maman : ensuite, quand il entre…
— Hé quoi, maman ? — Hé, parbleu, le bijou
Que ton époux enfonce dans ton trou.
— Jamais il ne l’a mis. — Pourquoi cela, ma fille ?
— Il se dresse d’abord comme une quille,
Malgré nos vœux et notre intention.
— Ma fille, il faut consulter Carpion :
C’est un grand saint ; s’il a quelque remède
Il viendra très sûrement à ton aide.
Allons le voir. — Ayez pitié de nous,
De ma fille, grand saint, et de son pauvre époux.
Ma chère fille, hélas ! est encore pucelle,
De son mari la trop raide escarcelle.
Se lève tant sur son nombril,
Qu’ils ne peuvent jouer au vit.
— Oh ! oh ! dit le bon saint que ce discours chatouille,
Ma fille, l’avez-vous souvent pris à la couille,
Pour rabaisser son instrument ?
— Oui bien, monsieur, et même très souvent.
— Armez-vous de cette fourchette,
Ma belle enfant, quand de votre mari
Vous voudrez abaisser le vit
Jusqu’au bord de votre cuvette.
Mais souvenez-vous qu’aussitôt
Que votre con sentira ses caresses,
Vous devez, tous les deux, donner des coups de fesses