L’on s’avisa de nommer les endroits
Où l’on avait cessé d’être pucelles ;
Et puis, de propos en propos,
L’on articula de gros mots.
— Ne parlons plus, s’il vous plaît, mes princesses,
Je tais les secrets de mon lit ;
Mais je ne sais par quelle envie,
Je veux savoir la nature du vit.
Vous me direz que c’est une folie :
Soit ; mais à cette question,
Je vous demande une solution.
(L’idée était extravagante.)
Contentons-nous d’ouvrir la fente
Aux vits qui bandent en rigueur.
Mais la belle questionneuse
Voulait s’instruire ; elle jura.
Chacune bientôt fut rêveuse ;
Chacune, à son tour, décida.
La plus jeune se lève et dit :
— Mesdames, pour juger un vit,
Il faut, je crois, remonter au bel âge,
Au bon temps de mon pucelage.
J’aimais alors un fort joli garçon :
J’aimais encor plus ses caresses.
Un jour, la main glissée entre mes fesses,
Il me dit en riant : « — Que fais-tu de ton con ? »
La question ne me parut pas fine :
L’ignorance était mon défaut.
Je répondis : « — Toi-même, mon lourdaud,