Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/267

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 257 —


  En finissant son exercice,
 Il mit un doigt sur le bord de mon con.
  Je sentis que j’étais bien aise.
  « — Fous donc encor, dis-je, mon fils. »
  « — Non pas, répond-il, quand je baise
 Au lieu du doigt, je me sers de mon vit. »
  Sitôt dit, il lève ma cotte,
  Puis déboutonne sa culotte,
  Et m’étale son instrument.
  Qu’il est mollasse quand il pend !
  À son ordre, je m’en empare,
  Tandis qu’à rire il se prépare.
 Son mol engin n’avait pas l’air vainqueur :
 Mais du velours il avait la douceur.
 Dans un instant le voilà qui frétille,
  Qui se dresse comme une quille ;
 Il devient raide, et si gros, et si long,
 Que je conclus que c’est un vrai tendon.
  Il fallut en faire l’épreuve :
  Ce sera ma seconde preuve.
 Je le présente au bord de son fourreau.
 Dès qu’il sentit la chaleur de ma gaîne,
 Le gars tenta de saisir son domaine :
 Onc je ne vis un plus friand morceau.
 Dieu ! que de coups ! quels plaisirs ! quelle extase !
Un nouveau gonflement me remplit et m’embrase.
 Jamais, jamais tendon ne fut tendu
Si fort que ce tendon qui m’a si bien foutu :
  — Oh ! vous faites la raisonneuse,

17