En finissant son exercice,
Il mit un doigt sur le bord de mon con.
Je sentis que j’étais bien aise.
« — Fous donc encor, dis-je, mon fils. »
« — Non pas, répond-il, quand je baise
Au lieu du doigt, je me sers de mon vit. »
Sitôt dit, il lève ma cotte,
Puis déboutonne sa culotte,
Et m’étale son instrument.
Qu’il est mollasse quand il pend !
À son ordre, je m’en empare,
Tandis qu’à rire il se prépare.
Son mol engin n’avait pas l’air vainqueur :
Mais du velours il avait la douceur.
Dans un instant le voilà qui frétille,
Qui se dresse comme une quille ;
Il devient raide, et si gros, et si long,
Que je conclus que c’est un vrai tendon.
Il fallut en faire l’épreuve :
Ce sera ma seconde preuve.
Je le présente au bord de son fourreau.
Dès qu’il sentit la chaleur de ma gaîne,
Le gars tenta de saisir son domaine :
Onc je ne vis un plus friand morceau.
Dieu ! que de coups ! quels plaisirs ! quelle extase !
Un nouveau gonflement me remplit et m’embrase.
Jamais, jamais tendon ne fut tendu
Si fort que ce tendon qui m’a si bien foutu :
— Oh ! vous faites la raisonneuse,