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je m’arrête sur le vôtre. Courbez-vous au pied de ce prie-Dieu, l’opération n’en sera que plus sainte. Bon, comme cela, écartez les jambes ; au mieux.

Je faisais l’exercice, et je riais d’un grand cœur. Enfin le bougre pointe le trou du cul, essaie de l’enfoncer, et me fait souffrir gratis. J’eus entre mes fesses la libation qu’il voulait verser dans mon rectum ; et monseigneur, débandé, en devint plus raisonnable : j’en devins aussi plus exigeante.

— Vous voilà donc content, lui dis-je ! reste maintenant à savoir si vous me prouverez la noblesse du cul ; c’est à ce pivot que je tiens ; et jusqu’à vos preuves, Sa Grandeur, qui bande fort mal, n’aura pas la gloire d’avoir essayé l’enfoncement d’un cul. Soyez sûr que ma douille sera close. Parlez donc et montrez d’abord ce cul pontifical que vous regardez comme une merveille.

Sa Grandeur, pour trancher toute difficulté, jette sa chemise de côté, et me présente un cul à demi couvert de poil, mais presque sans fesses. Tout ce que j’entrevis de plus honnête, c’est un entrefesson aussi velu que l’outil antérieur. Cela plaît au femmes et ne me déplut pas.

— Au diable soit ce fameux cul ! dis-je pour l’animer ; que fait donc ce vilain cul à la religion ? que cela qui porte des crottes a-t-il donc de si noble ?

— De si noble ! s’écrie-t-il ; tu ne connais donc pas les prérogatives de la noblesse ? Avant-hier la duchesse de Hesse a obtenu un tabouret chez la reine.