Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/68

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 58 —

III. — Il est ordonné que tout cavalier qui se présentera, outre la consignation ci-dessus, sera tenu de comparoir par-devant nous et notre conseil, pour exhiber ses pièces, que scrupuleusement nous examinerons, et de nous déclarer, s’il veut foutre un cul ou un con, afin que, d’après notre visite et son choix, nous fixions les prix et appelions nos sujets.

IV. — Outre la propreté des couilles et du vit que nous recommandons à nos chalands, ils feront preuve par-devant notre conseil de leur vigueur, et nous ordonnons que le plus faible vit bandera, du moins, de quatre pouces trois dixièmes ; sans quoi il sera dédaigné et la consignation perdue.

V. — Quiconque voudra foutre un cul ne pourra foutre le con d’aucune de nos filles, à moins qu’au prix fixé par nous pour un cul, il ne paye d’avance le double fixé pour le con ; voulons bien, pour ne point surcharger nos amés et féaux chalands, plus exiger pour un joli cul, pour un con ferme et étroit, que pour un cul flasque et un con large, vu que l’on n’est pas le maître de ses caprices, et que, selon les saisons, nous nous contentons nous-mêmes d’un vit sans force, et qu’ensuite nous désirons le plus fort et le plus dru.

VI. — Les prix sont différents, selon la diversité des figures. Il est d’abord statué que tout cavalier n’entrera qu’à cul nu dans notre foutoir. S’il veut jouir de l’une de nos filles à cul nu, il payera le quadruple de celui qui fera simplement lever les cottes sur le derrière ou sur le devant. Notre humble modestie a dicté cet article équitable.