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Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/71

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Cette sage ordonnance nous mit à couvert de tous les maux qu’éprouvent tant de millions de filles, dont tous les talents, pour vivre, se bornent à bien exprimer le suc vital. Tous les fourbisseurs à semaine craignirent pour leur vit ; un seul osa s’exposer et fut gravement châtré. Cette nécessaire rigueur effraya nos élégants à toute sauce, et nous ne vîmes que d’honnêtes gens. Le barreau, les sciences, le ministère, la finance, le clergé nous donnèrent de délicieuses pratiques. La plus grande de mes malices sera de rappeler quelques traits de ces états divers ; et ma conséquence la plus générale sera toujours que tout a été au mieux pour moi et du moins très bien pour nos jolis messieurs qui n’ont pas eu lieu de se plaindre de nos ébats amoureux. C’est toujours beaucoup de les avoir garantis du danger qu’on court dans les parthénons.


Cul de lampe de fin de paragraphe
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