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Le savant conférencier fit ici, en termes d’une rare éloquence, le récit de la merveilleuse découverte du Trésor des Pierres-Plantées.

Nos lecteurs ont certainement présente à la mémoire l’exploration faite l’an dernier, par le professeur Alt-Héa, d’une Île inconnue jusqu’alors. Ils se souviennent aussi qu’au cours de cette exploration le célèbre académicien découvrit, dans une anfractuosité de rocher, à l’abri de l’intempérie du temps et de l’air salin de la mer, un coffre rectangulaire paraissant très ancien et contenant un certain nombre de plans, livres et papiers divers, imprimés en caractères indéchiffrables. C’étaient là les premiers documents historiques sur les époques antérieures à notre histoire.

Alt-Héa étudia longuement ces matériaux précieux, il parvint à reconstituer la langue de ces peuples mi-barbares, mi-civilisés, et grâce à sa science minutieuse et persévérante il nous est aujourd’hui possible de résoudre le problème des générations disparues.

Des sérieux travaux de notre éminent collègue, il résulte que l’île par lui découverte était autrefois l’emplacement d’une bourgade d’environ 500 000 habitants nommée Lyon, mot qui dans le dialecte de cette époque voulait dire : « roi des animaux ». C’est donc sur les mœurs et les coutumes des habitants de Lyon qu’ont plus spécialement porté les intéressantes études du professeur Alt-Héa, études qui nous permettent de reconstituer scientifiquement, c’est-à-dire sur des bases exactes, la vie publique de nos ancêtres. Ce n’est point en effet une fantaisie de l’imaginative que le tableau que nous allons tracer devant vous. C’est au contraire une œuvre profondément étudiée, mûrement réfléchie, toujours appuyée sur des documents originaux, et dont chaque déduction peut et doit être considérée comme une part de vérité, chaque apparence d’hypothèse comme l’expression exacte d’une réalité…