Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/15

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, INTRODUCTION. -6- Unde lmmultu, doctrlna, nllrlo, fru- nn, Iam urtn, nique Inpmns turns · dlstributn. Cxcno, pro L. Flncec, ns. La brille, comme une étoile radieuse, le premier chnlnon qui attache l’0rIe¤t I l'Europo., lu tempo nouveaux aux temp; prlmltlts. Mutt-llnhll. , Plan fam bibliothèque, p. iro. La poésie humaine, dans les temps anciens, a surtout été repré- sentée par deux peuples, le peuple hébreu et le peuple grec. Ils se sontpartagé les éléments de toute inspiration : a l’un, la nature extérieure et ses charmes intinis, les harmonies du monde et ses plus suaves mystères exprimés, comme ils étaient sentis, avec une expression enthousiaste et habile à personniüer; a l’autre, les symboles de la Divinité , Pbéritage des traditions primitives accepté ‘ etœnservé avec la fidélité la plus religieuse, l’explication intel- - ligente des imperfections de l'àme et de sa faiblesse native. Ainsi les deux faces de la pensée sont représentées par ces deux peuples ; leurs livres résument pour nous toute l’antiquité : ils nous olfrent deschefs-d`œuvre et des modèles; ils lient, par une chaine non interrompue et dont Rome a été le dernier anneau, le dévelop- pement des temps primitifs au développement des temps présents; ils reproduisent et expliquent les influences du climat, de la civi- lisation, des idées; ils rétléchissent dms leur caractere ces dilfé- rencœ si marquées. Le génie de chacun de ces peuples, sa langue, ses habitudes, son origine, se reproduisent dans sa physionomie générale : chez l’un comme chez l’autre, la supériorité est réelle; l’empire étant partagé, chacun est resté maitre chez soi, sans égal; en sorte qu`en réunissant ces deux poésies', on formerait une ma- ' I gniüque unite du cœur et de Pintelligenee humaine : ce serait tme belle médaille antique portant une double empreinte, Pexergue du monde et le sceau de Dieu. Les monuments de la littérature indienne ont bien la prétention d’une gloire plus ancienne et plus complète, mais nous les con- naissons à peine; les érudits en ont fait leur Qconquète: ces livres t . I