Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/162

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’ M8 SOLON. grat: qu‘il avait inutilement rappelés à la liberté;il s’exil¤ et se retira à ln oour du roi Amasis. Il était encore éloigné de son pays quand il mourut, l'an’ 550 avant notre ère; il était âgé de que- tre-vlngts ans. , Solon avait écrit un grand nombre de lettres, un poëme sur l'AllaMlds, grande lle qu’on avait decouverte ou qu‘on suppo- slit dans la partie la plus éloignée de l’0césn. Les élüies poli·» tiques, dont quelques fragments nous sont parvenus, montrent ` une ame nohle, une raison élevée et un grand talent pour le poésie sérieuse. La meilleure édition est celle de Weber, 1885, le-8•. ” ·®· i. aux Muses. ` Q 4 Filles illustres de Jupiter Olympien et de Mnémosyne, Muses habitantes du mont de Piérius, écoutez—moi: que j’obtienne de la main ydes immortels la félicité et de la bouche des hommes une gloire éclatante. Toujours doux pour mes amis, redoutable à mes ennemis, qufaux uns j'inspire le respect, aux autres la terreur. Un peu d’0r l satisferait mes desirs, mais je ne voudrais pas qu’il fût le prix de Pinjustice; tôt on tard elle est punie : les ri- chesses qui viennent des dieux sont solides , celles que les hommes se procurent à l’aide de moyens criminels sont incertaines; Enlevées par la violence, elles ne s’at;— tachent peint à la main qui les reçoit; elles s’allient bien- tôtà la calarnité. La calamité qui commence n’est d’abord qu’un petit feu, qui excite soudainement un grand incen- ' die zdans le principe ce n’est rien, mais la lin est terrible. Les trésors amassés par Pinîquité ne sont pas durables; . le dominateur éternel se hâte de les détruire. Comme le vent du printemps, balayant devant lui les nuages après avoir ébranlé jusqu’au fond des abîmes les flots de ln _ mer, et dévastéples riantes moissons de la terre, remonte victorieusement au cielt, et y fait renaître une sérénité \ _ -imtt¤ndue;lenoleil,«l¤nssn.mâlebesuté,so¤u·ita1nolir ` l