Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/171

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FMGIENTS. 167 j in. ` , Pourquoi laisser notre ame se courber sous le poids des chagrins. L’homme qui tléchit sous le malheur n’est plus un homme. Dieu puissant de Plnde , toi' seul peux relever celui qui soudre, en le plongeant dans les délices de l'ivresse. · ‘ iv. La roule sourdement le tlot impétueux; plus loin re- tombe un autre flot qui s’élance avec fureur. Les vagues — déchainées nous environnent de toutes parts; le noir na- vire qui nous porte crie et se rompt sous le souftle im- pétueux des enfants de Borée. Nous ne reposons plus que sur la mer orageuse; c’est d’elle que dépend notre ruine. Toutes nos voiles brisées pendant l'orage ont disparu; les tlancs de notre navire sont fracassés : nous ne pou- vons plus jeter l'ancre. v. La pauvreté est un mal terrible, insupportable; elle abat les plus grands peuples quand elle se réunit à sa sœur l’inquiétude. vi. L’homme riche est un grand homme, et le pauvre un ‘ misérable sans aucune valeur. v.n. Amis, profitez de Yhistoire d’Admète; ne vous attachez qu’aux hommes estimahles; fuyez plus que la mort la société des lâches: nul ne les respecte , pas même leultâ ··} semblables. ' ' vm. _ Pourquoi l‘homme ne peut-il percer de son regard j tous les voiles qui nous dérobent les replis secrets du cœur humain, le voir tel qu’il est, le refermer ensuite et pouvoir ensuite choisir son ami! _ 3 14 . · l