Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/228

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214 PINDARE. A l’aimable fils d’Archestrate. Je l’ai vu vaincre par la force de son bras, près de l’autel d’0lympie, dans cet âge de graces et de jeunesse ou était le beau Ganymède lors- que, avec le secours de Vénus, il repoussa les traits au- dacieux de la mort. ¤®• ONZIEME OLYMPIQUE. rotin LE xùun AGÉSIDAIUBÈ Comme le soullle des vents est nécessaire au naviga- teur pour entler ses voiles; comme les douces rosées, filles des nuages, réjouissent le laboureur, dont elles fé- condent les champs; ainsi les hymnes embellissent les , succès de l'athlète vainqueur, le font devenir Pentretien des siècles futurs, et imprimant à sa gloire le sceau de l’immortalité. Les louanges que ma bouche distribue aux vainqueurs olympiques n'ont point à craindre les traits de l’envie; les monuments qu’un poète inspiré des dieux élève à la vertu brillent d’un éclat toujours nouveau. , Oui, noble fils d’Archestrate, je cbanterai ta victoire au pugilat , et mon hymne , ornement de l’olivier dont l’or a formé ta couronne, sera le gage de l’iutérèt que je porte aux Locriens. ` ' Volez , Muses, vers la cité qu’ils habitent; faites-la re- tentir de vos danses et de vos chansons. Vous trouverez , j'en suis le garant, vous trouverez un peuple hospitalier, ami des beaux-arts et des choses honnêtes, et surtout l plein de sagesse, et de valeur dans les combats. Les vertus l sont naturelles aux Locriens, et ils ne peuvent pas plus I *Cette ode est lntltulèe intéret. Plndare avalt promis une ode il Agesi— 4 damus, et la lui avait hlt attendre longtemps: outre la précédente, qu’lI lul devalt, ll lui adresse encore celle-cl, pour le dédommager du retard q¤‘lI lui nuit fait éprouver.

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