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Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/318

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,304 PINDARE. vouement admirable! qu’il est peu de mortels qui res- tent tidèles à l’amitié malheureuse , et qui acceptent avec elle le partage de la dôuleurl ) Ainsi se plaint Pollux. Ju- piter se présente à lui : «Tu es mon ûls, dit-il, et ton a lrère a reçu le jour d’un mortel. L'époux de Léda, suc- a cédant à mes embrassements, ne lui donna qu’une vie « périssable. Cependant, je te rends l’arbitre de En sort; « choisis, ou de partager la demeure des dieux avec Mi- «—nerve et Mars a la lance sanglante, exempt de la mort «;et des ennuis dela vieillesse , ou , si tu veux combattre a de générosité avec ton frère et t’associer à son bonheur a et à ses maux, de vivre , moitié sous la terre, moitié sur « les trûnes d’or de l’0lympe.«» Ainsi dit Jupiter; et Pol- lux ne balance pas. Alors Castorau casque d’airain rou- vre les yeux; son corps se ranime, ct sa voix commence _ à se faire entendre. ’ •0• ONZIEME NÉMÉEUNE. , rtwa nrsnaous •, · a V mn nuscimis, unis; nn rsusmsz , Fille de Ithée, qui présides aux Prytanées, Vesta, sœur du grand Jupiter et de Junon, qui partage avnc son époux le trône des cieux, reçois avec bienveillance dans ton sanctuaire , et protége de ton sceptre brillant Aristagoras et ses compagnons qui te rendent un pur hommage etqui gouvernent Ténédos , amie de la justice. . · ‘· · Soment ses héros t’otl`rent leurs libations comme à ll première des déesses, souvent la graisse de leurs victi- ' ll avait remporté plusieurs victoires dans sa patrie, étant encore en- qnt; mais cette gde n'est point faite pour les célébrer; Plndare la com— posa al Yocoasion dn choix que les habitants de Ténédos tirent d’Ari|ta;0- ru pour prytane. (Didyme, cité par le scol.)