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Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/322

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sos ruvmnm. __ cher, pout les gens de bien, que leurs parents? quoi de plus vénérable? Modère donc ton impatience, atrie d’Apollon4 avec l'aide des.dieux, j’accq;nplirai mes ` x es; le nom de Thèbes et le tien retentiront dans mes chants. A la tête d‘un chœur que formeront les habitants de Céos, je chanterai Phébus à la longue che- velure et l’lsthme de Corinthe qui, semblable à un rem- part, s’élàve au-dessus des flots. L‘lsthme t six fois cou- ronné les Cadméens dans ses jeux célèbres; et leur victoire a couvert de gloire ma chère patrie. V l s! c’est dans ton sein qu'Alcmène donna le jour à cet enfant intrépide qui fit trembler, jadis, les chiens terribles de Géryonn V — Pouf rendre plus honorable le juste tribut de louanges que je paie à Hérodote , qui n'a point emprunté une main étrangère pour conduire ses coursiers à la victoire, jo veux`·le comparer; dans mes chants, à Castor ou à lolas. Ces héros, habiles conducteurs de chars, firent la gloire V de Lacédémone et de Thèbes, leur patrie. Mille fois on V · les vit triompher aux jeux solennels des Grecs, et leurs maisons furent remplies d’uu grand nombre de trépieds et de coupes d'or, fruit délicieux de leurs victoires. C'est dans ces nobles exercices que, tantôt nus , tantôt couverts dfarmes pesantes et de boucliers retentissants, ils firent briller au grand jour leur force et leur adresse. , Quelle rapidité imprimaient au javelot et au disque de pierre leurs mains vigoureusesl (car on ne connaissait _ point encore le pentathle , et cbaque genre de combat avait son prix.) Que de couronnes de leuillage ombragèrent leur front près de la source de Dimé, et sur les bords de l’Eu- , rotasl Dircé, Eurotas, ondes sacrées! vous vites naître le . fils d’Iphiclès“ et celui de Tyndare‘, l`un descendant de

• Céryon , roi d’E.ryxhie, géant à trois corps, nourrissait ses bœufs de

chair humaine. Un chien a doux têtes, nommé Orlhrus, leur servait de gardien. (Apoll., p·o1.)

  • lolas. - ' Castor.