Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/376

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as: rntocmrs. nos deux amis préparent à la blonde Cérès, pour lui odrir les prémices des moissons abondantes dont elle a rempli leurs vastes greniers. Mais puisqu'un heureux desrend communs entre nous la route et la journée, chantons un air bucolique. Peut-être nos voix s'animeront mutuellement. Moi aussi je suis favori des neuf Sœurs. On dit bien dans nos campagnes que je suis un . ehanteur habile; mais je ne suis pas crédule. Je ne crois pas encore égaler Philétas, encore moins Slcéllde de Sa· mos : je suis la grenouille défiant la cigale. n · Je dis, et le cbevrior; toujours souriant, me répondit: u Tiens, voilà ma houlette, tu es le digne rejeton du grand Jupiter.«Je hais Parchitecte qui se vante d‘élever un palais aussi haut que lïlromédon, et surtout je hais ces poètes sans pudeur qui s’épuisent en vains eEorts pour persuader à leurs contemporains qu’ils sont les rivaux heureux du cygne de Cbio. Eh bienl Théocrite, commen- · çons : je vais te répéter une chansonnette de montagne; · tu me diras si tu goûtes mes vers. » . (ll chante.) . a Qu’elle soit heureuse la navigation dütgéanax vous Mitylène , dans ce moment où le Notus soulève les flots humides, ou l’0rion, au coucher des chevreaux, baigne ses pieds dans l’océen l a Oh! quesa navigation soit heureuse, si cette amante adorée est (sensible à l'amour qui me dévore! qu’il est brûlant l’amour que féprouve pour elle! _ cz Que les alcyons aplanissent les flots, oalment l‘Eur¤s et le Notus qui déraeinent l’algue du fond des mers; les alcyous, que les filles de Nérée, aux yeux d'azur, préfèrent i tous les oiseaux qui chassant nous lesondes l « Que tout soit paisible devant Agéauax, naviguant vera Mitylène ; qu'el.le aborde beureussment dans ce pert desiré! « Pour moi, ce jour même, la tête couronnée daneth, .delisetderoses,assisdev•¤trxx>nfo;er,jeb0iraidI l vin de Ptélée dans ms large coupe. _