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Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/384

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IN ruùuuasm. . IX. LES PASTEUR ' I UINWRI et 'É|\|U|||0·|0 disputent le prix du ohant. Un berger, juge du . combat, donne au premier un rameau dont la nature avait fait une hou- |ett•, at i l'autre une belle conque marine. ” UN BERGER, DAPHNIS, MÈNALQUIL ' LE anneau. _Daphnls, dis-nous unchant pastoral; commence, Mé- i nalque te répondra. Auparavant, mettez les veaux sous leurs mères, et approche: des taureaux les génisses dont ' le flanc n’est pas encore fécondé. Vostroupeaux réunis broutetont l‘herbe épaisse et le tendre feuillage de ce bols plein d'un délicieux ombrage. Reste ici, Daphnls, llénalque te répondra de sa place. ennuis chante. · c J'aime la voix mugisaante des taureaux et des genis- ses; j'aime aussi les sons mélodieux de la flûte. Ta voix' A plait, Ménalque; et la mienne n°est pas sans agrément. a Près'd'un frais ruisseau , fétends sur l’herbe lleurie les blanches peaux de mes belles génlsses que le fougueux aquilon a renversées du haut du rocher où elles brou- talent la feuille de l’arbousler. ` « Quand je suis sur ma couche, je m‘lnquiéte aussi peu des chaleurs dévorantes de l‘été, qu’un amant d’entendr0 les remontrances de son père ou de sa mère. n Ménalque répondit. - IÉNALQUE chants. « J’ai reçu le jour sur l'Etna, où mxtbelle grotte est taillée dans le roc. ‘ · « Tous les biens que des songes riants offrent pendant le · sommeil, je les possède : des chevreaux bélants et dejeu- nes brebis dont les douces toisons me forment une cou- che délicieuse. - E « Un feu de chêne cuit mon trugal repas, et l'biver je