att rnsooans. nlnsplra tant damour a sonepeux que Ptolémée en nes- sentit pour Bérénlee, et jamais époux ne iut plus ehère~ ment aimé. Heureux pere autant quheureux époux, lers qu’il se livrlllt aux douceurs d’un amour tendrement partagé, ll déposait sans crainte entre les mains deses enfants les rênes de son vaste empire. L3 mère coupable qui copvoite une oouolie étrangère jouit d'une nombreuse postérité; mais elle n’a point de fils semblables à leur père. ·' La plus aimable des` déités, ô Vénus! toujours tu lus la A protectrice de Bérénice. Par toi cette belle princesse n’a point traversé l’Achérou, ce fleuve des larmes. Avant qu’eIle alt pu s'approeher des sombres rivages et voir le redoutable nocher des enfers, tes mains Penlevèreut pour la placer dans ton temple et l’associei· àtes honneurs. _ Aussi aujourdhui, divinité favorable aux mortels; elle n’lnspire que des amours heureux, et soulage les lnt`or— · tunés qui lfimplorcnt. · _ argienne aux yeux noirs, aimable fille d’Adrnste, ton union avec Tydse donna le jour au héros de Colydon , à Yintrêplde Diomède. Thétis au sein d’albàtre rendit le · llls o.'Eaque, Pélée, père de cet Aohille si habile ai lancer le javelot; et toi, invincible Ptolémée, la belle Bérénice te conçut d’un Ptolémée aussi vaillant que toi. ` Cos t’a reçu au sortir du sein de. tnmère; 0’est la que A tes yeux ont vu la première aurore; west là que ,· pres- sée par les douleurs de Penfantement, la fille d’Antigone lmplora la secourable Luoine. Lucine accourt, verse sur tous ses membres l’oubll dela douleur, et alors naquit un aimable enfant ressemblant a son pèrer A sa vue, Cos jette un cri de joie, et le prenant dans ` ses bras: « Crois, heureux cnilmt, dit~elle , et puisse ta naissance nrhonorer autant que celle d’Alpollon honore la florissante Délos! Fais rejalllir sur le 'mont Triops et sur nos voisins ,_ les peuples de la Doride, le même hohneur que Pile de Bbénée obtint de Pimmortel Apollon! mt
