Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/471

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|DYLLES. A57 , . xvi. A liesper, brillante lumière de l’aimable Vénus, Hesper chéri, ornement sacré d’une nuit azurée; toi qui l’em- portes autant sur les autres astres que la Lune l’emporte sur toi , salut, étoile bien-aimée. Le cœur joyeux, je cours choz un berger.·Prête-moi ta lumière au défaut de la Lune, puisque celle-ci, recommençant aujourdhui sa car- rière, a disparu plus tôt. Je ne vais point voler, je ne vais point attaquer ceux qui voyagent pendant la nuit :j`aim6, tout ne doit-il pas s'intéresser à un amant? - xvll. à Aimable Cypris, fille de la Mer et du souverain de l’0lympe, pourquoi traiter avec tant de rigueur les hom- mes et les dieux ? Je dis peu : quel ressentiment t’anime contre nous`? Pourquoi donc as-tu donné naissance à ce fléau commun, l’Amour , cedieu farouche, impitoyable, dont Pesprit répond si peu aux charmes qui l’embellissent‘! Pourquoi lui avoir donné des ailes et la puissance de lan- cer au loin ses traits, afin que nous ne pusslons éviter ses coups terribles? ¤®v _ Mosciws. - 4 i. ilxiiomi rncrrrr. Cypris appelait à haute voix l’Amour son fils. « Si quel qu’un a vu l’Amour errer dans les chemins, ce fugitif m’appartient. Celui qui m‘en donnera des nouvelles rece- vra une récompense. Pour prix, vous obtiendrez un bai- ser de Vénus, et si vous le ramenez, vous n’aurez pas seulement un simple baiser , mais quelque chose de plus. Cet enfant est reconnaissable à plusieurs traits; vous le distingueriez entre vingt autres. Sa peau n’est pas b1an— che, elle ressemble au feu. ll a les yeux vifs et étin0e··\/ r ·’\--/"¤"'*'