Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/536

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sn ` srnesrus. le maniement rapide ue cette poesie et le pensée sauvent ooâeure par sa profondeur. Il nous est encore reste, mehr! apres eux; des passages dont nous n’avons qu’à peine entrevu le sens. Mais; mslgrecesirnperfeetlons, Synéslus nous n semble lietolr terminer ce volume qui s'ouvre par Orphée. (Test un gi-uno poete; e‘est un poëte chretien; c’est un peintre fidele des doctrines qui regnnient il son époque et dominateur les iutelligduees supérieures. v 0- . I: l Viens, lyre harmonieuse i toi qui, jusquà ce jour, nais " rësohiié que pour les chansons du vieillard de Téos et pour les accents de la Lesbienne, fais entendre aujourd’hui, sur un ton plus grave , des vers qui ne célèbrent pas lesjeunes ” filles au voluptueux sourire, nl les charmes séducteurs des jeunes amants. Animé par les inspirations de la divine Bdgèssë; je dis- poserai les cordes de la lyre pour de pieux eantiquesâ je ftiiral la douceur empoisonnée des amours terrestres. Qu’est—ce que la force , la beauté , la gloire, les splendeurs royales, au prix de la pensée de Dieu! I _ Que celui—là lance son coursier; que celui-ci sache tendre son arc; qu?un autre veille sur des moneeaux d`or; qu’uu autre se pare de sa chevelure flottante sur les épaules; qu’un autre soit célébré par les jeunes hommes et par les jeunes filles pour la beauté de son visage! Quant à mol, qu’îl me soit donné dè couler en paix des jours obscurs! Qu’il me soit donné, inconnu des autres mortels, de connaitre les choses de Dieu! _ Vienne à moi la sagesse, excellente compagne du vieil- lard comme du jeune homme, la sagesse qui vaut mieux que la richesse : elle supporte sans peine, avec un doux sourire, la pauvreté que respectent les soucis amers dela vie. Que j’aie seulement assez pour que la chaumière du voisin mo soit inutile, pour que la nécessité ne me ré- aurse pas à de sombres inquiétudes. · p