Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/580

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566 UANTHOIDGIE. ' De qui étais-tu la femme? - D’un excellent homme, rhé- teur en Asie, nommé Hemnon. - Comment cette terre de Bosphore a-t-elle ta tombe? — Demande ai la Parque qui m’a donné un tombeau éloigné de ma patrie. — As- tu laissé un enfant? — Oui, un fils detrois ans, qui jadis dans ma maison se nourrissait du' lait de mes mamelles. —Qu'il vive et qu'il soit beau !—0ui, ami; souhaite-luide devenir un beau jeune homme, pour qu'il verse sur moi de douces larmes. , xcu. iâririrns. _ ( D’un inconnu. Pourquoi rester ainsi ·près de ma tombe en versant des larmes inutiles ? Ma mort ne doit pas vous faire répandre des pleurs. Cessez votre chagrin, cher époux et cher en- fant, et gardez dans vos cœurs le souvenir d’Amazone. ` xcm. son LA roman n’scnn.r.n. ` C’est ici que les Grecs construisirent la tombe d’Achille, la terreur des ,Troyens et de leurs descendants; il repose sur le rivage , 'aiin que le fils de la maritime Thétis soit gloriiié par le gémissement de la mer. xciv. sua Auscmâou. De Julien. J’ai cru pendant im songe qu’Anacréon me regardait et m’appelait. Je me précipite vers le chantre de Téos, je l’embrasse, je le presse sur mon cœur. Quoique déja vieux, il conservait encore de la fraicheur. La volupté brillait dans ses yeux : ses lèvres exhalaient l’odeur du vin: l’Amour lui donnait la main et ' ° ‘ ' . sent": elle sentait Anacréon. Je la tiens àpeine que je la = mets sur mon front. Quelle imprudence! Depuis cet in- i mnt, je n’ai cessé d’aimer. ( l · n I