Page:Lysias - Oeuvres complètes de Lysias, traduites en françois, trad Auger, 1783.djvu/216

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aller m’établir ailleurs. Car, dans quel espoir ou dans quelle vue resterais-je parmi mes concitoyens, au milieu d’ennemis dont l’animosité m’est connue, et contre lesquels je ne pourrais obtenir justice ? [22] Pleins d’équité comme vous l’êtes, et portés quelquefois à pardonner aux plus grands coupables, n’allez pas aujourd’hui, vous rendant complices de la haine, plonger dans les derniers malheurs des hommes absolument innocents.