Page:L’Impôt sur les célibataires.djvu/41

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comprend plus spécialement les petits employés, raisonne comme suit :


« — J’aime Lise, et Lise m’aime. Je l’épouserais bien, et elle m’épouserait bien ; mais Lise n’a rien et je n’ai rien. En m’échinant, je gagne, il est vrai, douze cents francs ; mais, quand j’ai payé ma pension où je suis plus mal nourri qu’un chien errant, et ma chambre où le vent souffle comme dans une boîte à musique, il me reste juste quinze francs de dette que je mets en amortissement ! Ce n’est pas avec cela que j’achèterais des bottines à ma femme ! Et puis l’amour ne résiste pas à la misère. Nous savons ce que vaut une chaumière et ton cœur. Quand