Page:L’Impôt sur les célibataires.djvu/58

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Si la mariée se trouve jeune et jolie, on couchera volontiers avec elle ; autrement, on aura des maîtresses.

L’égoïsme hideux, repoussant, s’empare d’une main cupide et désséchée, de la pauvre jeune fille, et aux yeux de tous, du consentement de tous, la conduit dans une chambre préparée, où il salit sa pudeur et profane l’amour !

Affaire de raison et d’arrangements ! Dites donc commerce ignoble, dégoûtant ! dites trafic de chair humaine, véritable traite des blancs ! dites prostitution légale !

Mais je m’arrête et me borne à une dernière et courte réflexion, à propos de l’application de l’impôt Vingtain.