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les farfadets

elle qui m’attendit fidèlement, sept années durant, pour m’épouser… À présent, on n’a plus que trois dents :

Une qui cloche, l’aut’ qui hoche,
L’autre qui s’envole au vent.


par delà les cités bizarres…
« Et les pauvres genoux s’entre-choquent comme des os de pendu quand souffle la rafale. Au diable la vie ! Est-ce que les filles savent attendre maintenant ?… Eh ! ne monte-t-il pas des herbes foulées un parfum puissant qui leur met le trouble au cœur ? Farfadets maudits, voilà votre ouvrage… ! »

Et le pâtre que les vieillards appellent l’Ancien, et que les autres hommes ont surnommé le Fou, s’égare à travers les halliers.