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DEUXIEME PARTIE

Le règne des jongleurs.

Prospérité de la jonglerie pendant le xiii^ siècle : nombre des jongleurs ; faveurs qu'ils obtiennent ; les jongleresses ; description sommaire de leur

art 61-65

Chap. I. Classification des jongleurs 66-86

Comment la multiplicité de leurs talents oblige à les classer (66). — Classi- fication des jongleurs selon qu'ils savent « trouver » ou qu'ils ne font qu'exécuter : mais beaucoup de jongleurs trouvent et exécutent tout à la fois (70-79). — Classification des jongleurs selon qu'ils courent les rues ou hantent les cours. Elle n"est pas tout à fait rigoureuse, mais elle a une réelle valeur explicative (79-86).

Chap. II. Les jongleurs et le peuple 87-92

Crédit des jongleurs auprès du peuple des rues et des bourgeois (87). Les fêtes privées (87-88'l ; les fêtes publiques (88-89) ; les foires (89); la danse

89-92).

Chap. III. Les jongleurs aux cours seigneuriales 93-102

Mais c'estaux cours seigneuriales que lesjongleurs remportent le plus grand succès (93-94) : Italie (94-95) ; Angleterre (95) ; France (95-96). La vie ordinaire (96-97). Les fêtes : adoubements et mariages (97-102).

Chap. IV. Les ménestrels. 103-118

Bientôt même, les jongleurs s'installent à poste fixe auprès des grands seigneurs (103-104). — Ils prennent alors le titre de ménestrels! 104-107). — Types de ménestrels : Jouglel, Pinçonnet (107-112). — Situation et fondions des ménestrels. Leur œuvre littéraire. Comment naissent parmi eux les premiers « hommes de lettres » (112-118).

Chap. V. Les revenus des jongleurs. 119-127

Ce que donne le peuple (119-120). Comment paient les seigneurs (120-121). Les lettres de recommandation (122-123). La propriété littéraire et les marchés (123-125). Les impôts levés sur les jongleurs (125-127).

Chap. VI. Les corporations et les confréries 129-142

Les jongleurs s'associent de la même façon que les autres artisans. La cor- poration parisienne ; son origine (129-130); sa prospérité (130-131); ses caractères (131-132). — - Les confréries : la « charité » d'Arras (133-138) ; le puy d'Arras (138-141) ; ce que lesjongleurs y ont gagné (142).

Chap. VIL La situation morale des jongleurs 143-158

Vices communément attribués aux jongleurs : la taverne (144) ; l'ivrognerie (144-145); le jeu (145-147); etc. (148-149). Autres tares, qui viennent du métier même : l'habitude de mendier (149-152) ; l'humeur querelleuse (152- 153); la médisance et la flalterie (154. Servilité des ménestrels (154-157). Résumé (157-158).

CiiAP. VIII. Un type de jongleur : Rutebeuf 159-166

Pauvreté de notre information au sujet de ce poète (159). Pour quelles raisons on peut le considérer comme un jongleur (159-162). Intérêt de son œuvre '162). La satire au service d'une idée M62-164). Le jongleur et l'homme de réflexion (165-166).

Chap. IX. Les jongleurs et les genres littéraires 167-221

Ce que les jongleurs ont fait pour la littérature. Les Vies de saints et les poèmes moraux: genre populaire, qui doit beaucoup aux clercs, mais sans doute aussi aux jongleurs, en tant qu'exécutants et auteurs (168-177). — Les chansons de geste: 1° Chansons dont les auteurs sont connus: lesquels

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