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- Avre un faible superlatif !
- Le son des trompettes,
- Le bruit des tambours,
- Oh ! oui ! oui ! ça les ravit toujours !
- Ta, ta, ta, ta, le son des trompettes,
- Rataplan, rataplan, le bruit des tambours,
- Ia ! ia ! ia ! ia ! ia ! ça les ravit tujurs !
- Je possèd’, sans forfanterie.
- Tout c’ qui peut rend’ les hommes contents ;
- Je suis l’ phénix d’ l’infanterie,
- J’ai l’art de la charge en douz’ temps.
- (bis) je te l’avou’, camarade, Pourtant
- (bis) un vide au fond du cœur. Je sens
- Malgré ma mine, malgré mon grade,
- Il mangu’ quelqu’ chose à mon bonheur.
- Faut que je fasse,
- Etc., etc.
- Qu’est-ce qu’ein battement de caisse
- Auprès d’ein battement de cœur,
- D’ein sentiment qui vous oppresse
- Et de supirs et de langueur !
- (bis) est si tell’ment énorme Mon mien
- (bis) gasser à chaque coup Qu’il fait
- Tous les butons d’ ma uniforme
- Le t’nue il en suffre beaucoup !
- Faut que je fasse,
- Etc., etc.
LAROSE.
Vous cherchez une femme ? Eh bien, c’est une denrée qui n’a rien de colonial… Le pays en produit beaucoup… Vous n’avez personne en vue ?
LANTERNICK, riant d’un air pudibond.
Zi fait ! zi fait !
LAROSE, à part.
Ah ! diable !… il aimerait quelqu’une. (Haut, intrigué.) Et qui donc ?
LANTERNICK.
Ah ! che veux pas la nommer. (Élevant la voix.) Connais-tu m’ame Chopin ?