Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
NICOLE, surprise.
- Hein ?
LAROSE, à madame Jobin.
- (bis.) Tonnerr’ la jolie femme !
- Sur ses lèvres de corail
- Un baiser peindra ma flamme !
MADAME JOBIN, le repoussant.
- Vous sentez le vin et l’Ail !
LAROSE.
- Ah ! cédez à ma flamme ardente !
- Près de Vénus, Mars est vainqueur.
NICOLE.
- Mettez-vous derrière moi, ma tante !
MADAME JOBIN, passant devant.
- Un homme ne me fait pas peur !
LAROSE.
- À ce mot je n’ me sens pas d’aise
- Et reconnais une Française !
- A moi ! ma colomb’, mes amours !
LES DEUX FEMMES.
- Au secours ! au secours !
Scène VII
Les Mêmes, LANTERNICK.
LANTERNICK.
- Que vois-je ! Ah ! quelle petitesse
- Un soldat de mon régiment
- Qu’il ose attaquer une jeunesse !
NICOLE et JOBIN.
- Défendez-nous, monsieur l’ sergent.
LANTERNICK.
- Je viens pour ça, précisément.
(Il dégaine.)